EDF publie des résultats annuels légèrement supérieurs aux attentes du marché, avec un EBITDA de 16,77 milliards d'euros, en hausse de 5,5% à donnes comparables et un chiffre d'affaires de 75,59 milliards d'euros (+2,9% en organique).
Le groupe prévoit de verser un dividende stable de 1,25 euro par action.
Son résultat net a progressé de 7,4% à 3,52 milliards d'euros.
Pour 2014, EDF table sur une croissance organique de 3% de son EBITDA, hors Edison. Le ratio dette nette/EBITDA devrait être compris entre 2 et 2,5x.
Le budget d'investissement sera compris entre 13 et 13,5 milliards d'euros, avec un pic qui sera atteint en 2015 (14 milliards d'euros).
La perspective d'un flux de trésorerie après dividende positif ne serait atteint qu'en 2018 (hors impact de Linky), précise le groupe dans un communiqué de presse.
Dans une note publiée jeudi matin, Ingo Becker, analyste chez Kepler Cheuvreux, estime que la croissance attendue des résultats avec un budget annuel de 12 milliards d'euros (après le pic de 2015) est insuffisante pour couvrir le dividende sur la période 2014-2017. A ce titre, le courtier estime que le titre est pleinement valorisé.
L'avis de Morningstar
Pour Mark Barnett, les résultats 2013 montrent des améliorations modestes dans un environnement économique difficile en Europe. La prévision d'EBITDA pour 2014 à 17,3 milliards d'euros est légèrement inférieure à nos attentes et ne conduit pas l'analyste à changer son estimation de juste valeur (26 euros, avantage concurrentiel étroit).
"Le groupe a amélioré son cash-flow et réduit sa dette en 2013, mais des questions demeurent quant aux dépenses futures d'investissement et à la profitabilité. Le principal sujet d'inquiétude porte sur la France, les investissements dans le nucléaire et les tarifs, et sur l'avenir du nucléaire au Royaume-Uni."