Aidés par le discours rassurant de la Réserve fédérale américaine et de sa présidente, les investisseurs ont continué de privilégier les actifs risqués cette semaine. L'indice S&P 500 a même atteint un nouveau record historique à 1.867,92 points et la plupart des marchés des pays développés ont retrouvé une performance positive depuis le début de l'année (en dehors du Japon).
Sur la semaine l’indice Stoxx Europe 600 a gagné 0,6%, portant son gain annuel à 3% soit l’une des meilleures performances à ce jour dans l’univers des actions.
Les marchés émergents remontent la pente, avec un gain hedomadaire de 0,5%, mais l'évolution des flux sortants de capitaux reste un handicap.
Au sein des obligations, le 10 ans américain a vu son rendement reculer de 9 points de base à 2,65%, affecté notamment par des statistiques plus mitigées sur l’état de l’économie américaine, notamment en ce qui concerne l'emploi, la consommation ou le marché immobilier.
Nouvelles positives
- L'indice S&P 500 à un nouveau plus haut historique.
- La Commission européenne relève sa prévision de croissance pour la zone euro à 1,2% en 2014.
- La Bourse européenne affiche un gain de 3% depuis le début de l'année.
- La production industrielle du Japon affiche sa plus forte croissance depuis 2011 avec une hausse de 4% en janvier.
- Le moral des industriels allemands dépasse les attentes et trouve son plus haut niveau depuis juillet 2011.
Nouvelles négatives
- Le PIB du quatrième trimestre des Etats-Unis est révisé à +2,4% contre +3,2% pour sa première estimation.
- Les inscriptions hebdomadaires au chômage atteignent 348.000 après 336.000 la semaine dernière.
- La confiance du consommateur américain est inférieure aux attentes.
- L'indice US Citi Surprise s'enfonce dans le rouge à -13,4 après -7,7 la semaine dernière.
- Les tensions au sujet de l'Ukraine montent entre l'Occident et la Russie.
- La Bourse de Shanghai a perdu 2,7% sur la semaine.