Que l’on regarde un horizon de moyen (3 ans) ou de long terme (10 ans), les obligations ont un pouvoir diversifiant et font sens dans une allocation d’actifs. Comme le montre le tableau suivant, elles peuvent contribuer à réduire le risque d’un portefeuille grâce à leur corrélation faible, voire négative avec d’autres classes d’actifs.
Source: JPMorgan Asset Management.
En termes de performances, les investisseurs doivent faire preuve de sélectivité. Même si la classe d’actifs a plutôt dans l’ensemble assuré des résultats satisfaisants sur longue période, cela s’est fait sur fond de recul tendanciel des rendements obligataires mais pas sans volatilité.
A titre d’illustration, le rendement moyen des obligations d’Etat en dollars US, représentées par l’indice Citi US GBI entre 1999 et 2013 est de 4,4%, mais la volatilité de la classe d’actifs atteint 12% sur la période – en grande partie du fait de la sous-performance de la classe d’actifs pendant l’éclatement de la bulle Internet.
Ailleurs dans l’univers des obligations, la volatilité d’autres catégories est généralement cohérente avec leur risque intrinsèque. Ainsi les obligations à haut rendement en euros génèrent un rendement moyen de 8,9% pour une volatilité de 24,9%, ce qui reste logique pour une classe d’actifs qui tend à se comporter davantage comme les actions.
Ce tableau doit aussi rappeler que, comme toute classe d’actifs, il est toujours important de faire attention au prix payé – ce dernier ayant toujours un impact sur la performance à venir.