Schneider Electric a réitéré ses objectifs financiers pour 2014 après la publication d'un chiffre d'affaires en croissance de 3,2% et malgré la baisse sensible de la génération de flux de trésorerie disponible.
Les ventes du fabricant de matériel électrique ont atteint 11,7 milliard d'euros au cours du premier semestre (+0,6% hors effets de change et de périmètre).
Au cours du deuxième trimestre toutefois, l'activité a marqué le pas, reculant de 1,1% hors effets de change et de périmètre, selon un communiqué de presse. L'activité de la branche Infrastructure a été la plus pénalisée au cours du trimestre (-8,9%).
Le résultat opérationnel ajusté (EBITA ajusté) est quasiment stable à 1,5 milliard d'euros, conduisant le groupe à afficher un recul de 40 points de base de sa marge d'exploitation à 12,9% contre 13,3% un an plus tôt.
Hors effets de change, l'EBITA progresse de 11% et la marge s'améliore de 40 points de base.
Pour 2014, le groupe vise une croissance organique des ventes à un chiffre et une amélioration de 40 à 80 points de base de sa marge d'EBITA ajustée, par rapport au niveau pro forma de 2013 (13,9%).
Le groupe s'attend à ce que l'impact des changes représente un manque à gagner en termes de chiffre d'affaires entre 100 et 200 millions d'euros au cours du second semestre.
Ce que disent les brokers
Pour Oddo Securities, ces résultats ressortent "un peu sous les attentes en croissance et en rentabilité", en raison notamment des effets de changes et des coûts d'intégration d'Invensys. Le courtier s'attend toutefois à ce que le second semestre soit supérieur au premier semestre.
Citi considère également ces résultats semestriels comme mitigés, "en grande partie à cause de la faiblesse dans la division Infrastructure". "Compte tenu de la surprise négative de l'ordre de 5% par rapport aux attentes du consensus, nous pensons que le marché va réduire ses prévisions de quelques points de pourcentage", ajoute le courtier.