Michelin a enregistré l'an dernier un résultat net de 1,03 milliard d'euros, en baisse de 8,5% sur un an, en raison d'effets mix-prix et de changes négatifs.
Le consensus des analystes attendait un résultat net de 1,3 milliard d'euros.
Le chiffre d'affaires a diminué de 3,4% sur l'année, à 19,55 milliards d'euros, et le résultat opérationnel avant éléments non récurrents n'a diminué que de 2,9% à 2,17 milliards d'euros.
L'impact des changes a été de -145 millions d'euros sur le résultat l'an passé. Les éléments non récurrents ont représenté un impact de 179 millions d'euros, lié aux restructurations.
La baisse du chiffre d'affaires s'explique pour 304 millions par les changes et pour 449 millions d'euros par l'effet mix-prix négatif. Ce dernier intègre un impact de 596 millions d'euros lié aux clauses d'indexation sur les cours des matières premières".
La marge opérationnelle des activités de spécialité, activité la plus rentable du groupe, a reculé de 20,6% en 2013 à 19,3% en 2014, alors que la profitabilité des autres métiers du groupe s'est améliorée. Au niveau consolidé, la marge d'exploitation de Michelin est passée en un an de 11% à 11,1%.
Pour 2015, le groupe clermontois table dans un communiqué sur un "résultat opérationnel avant éléments non récurrents en croissance au-delà de l'effet de changes", une rentabilité des capitaux employés supérieure à 11% et un free cash-flow d'environ 700 millions d'euros, pour un programme d'investissements de 1,7 à 1,8 milliard d'euros.
Il précise que le programme d'économies sur la période 2012-2016 passera de 1 à 1,2 milliard d'euros.
Les volumes de ventes devraient évoluer "en ligne" avec le marché du pneumatique, après une croissance de 0,7% en 2014.
Michelin proposera un dividende de 2,50 euros par action au titre de l'exercice écoulé, stable sur un an.
Depuis le début de l'année, l'action du fabricant de pneumatiques a bondi de 14,4% contre un gain de 8,3% pour l'indice CAC 40.