EDF a publié un résultat net de 3,70 milliards d'euros au terme de l'exercice 2014, en hausse de 5,2%, grâce à une nette amélioration de sa profitabilité en France.
Les analystes tablaient en moyenne sur un résultat net de 4,29 milliards d'euros.
Pour 2015, l'électricien table sur une croissance de 0% à 3% de son EBITDA, et voit son ratio d'endettement compris entre 2x et 2,5x (contre 2x au 31 décembre 2014).
Alors que le chiffre d'affaires a progressé sur l'année de 1,3% (en données retraitées) à 72,87 milliards d'euros, l'EBITDA a atteint 17,28 milliards d'euros, en hausse de 7,3%.
Le chiffre d'affaires était vu à 72,83 milliards d'euros, en baisse de 3,7%. L'EBITDA était attendu à 17,08 milliards d'euros par le marché.
En France, l'EBITDA du groupe a progressé de 13% en organique à 12,20 milliards d'euros, pour un chiffre d'affaires quasi stable (-0,2% en organique).
"Cette croissance s'explique par la bonne performance de la production nucléaire, la hausse de la part énergie hors acheminement des tarifs réglementés de vente et la baisse des coûts associés aux quotas d'émissions de CO2", explique EDF dans un communiqué.
A l'horizon 2018, le groupe affirme ses objectifs d'un cash flow après dividende positif.
Il proposera le versement d'un dividende de 1,25 euro par action.
Ce qu'en disent les brokers
Dans un commentaire envoyé à ses clients, Goldman Sachs note que l'EBITDA 2014 est "en ligne", tandis que la "prévision pour 2015 implique un relèvement significatif du consensus".
"L'augmentation des provisions dans le nucléaire n'est que de 2 milliards d'euros, ce que nous voyons d'un bon oeil au regard des craintes des marchés sur le sujet après la chute des taux d'intérêt", ajoute la banque.
Oddo Securities souligne également des résultats supérieurs aux attentes. "L'objectif de couverture du dividende par le free cash flow en 2018 est maintenu et devrait rassurer les investisseurs. L'objectif de croissance de l'EBITDA de 0%-3% en 2015 nous semble raisonnable et conforme à nos attentes dans un environnement de pression sur les tarifs de marché", indique le courtier.