Schneider Electric a enregistré un résultat net de 1,94 milliard d'euros en 2014, en progression de 2,8, les changes ayant fortement pénalisé l'activité et les marges du groupe.
Le consensus des analystes tablait sur un résultat de 2,02 milliards d'euros.
En 2015, le fabricant d'équipements électriques table sur une "croissance modérée" (à un chiffre) des ventes et vise une marge d'exploitation comprise entre 14% et 14,5% en l'absence d'effet devise défavorable.
L'an dernier, les ventes du groupe ont progressé de 6,6% à 24,94 milliards d'euros (+1,4% en organique), tandis que son résultat d'exploitation (EBITA) ajusté a atteint 3,46 milliards d'euros, soit 13,9% des ventes.
Sur une base publiée, le résultat d'exploitation recule de 3% à 3,16 milliards d'euros, le groupe ayant intensifié ses mesures de restructurations et ayant constaté 106 millions de charges liées à l'intégration d'Invensys.
L'impact des devises sur le résultat ajusté est de 166 millions d'euros, principalement constaté au premier semestre 2014, indique le groupe dans un communiqué.
Schneider précise que son dividende sera augmenté de 3% à 1,92 euro par action, payé en numéraire.
Dans un communiqué séparé, le groupe annonce son plan stratégique à l'horizon 2020, dans lequel il prévoit une croissance organique entre 3% et 6% "à travers le cycle économique", et une marge d'EBITA ajusté entre 13% et 17%.
Les gains de productivité devraient apporter 400 à 500 millions d'euros "d'économies brutes" d'ici 2017, ajoute le groupe.
La rentabilité du capital employé atteindrait ainsi 12% d'ici 1 à 2 ans (hors Invensys), et progresserait de 1,5 à 2 points de pourcentage dans 2 à 3 ans.