Schneider Electric a publié de bons résultats en 2014, en particulier au niveau du chiffre d’affaires du quatrième trimestre, avec 6,95 milliards d’euros de facturations (+12,5% en publié et +2,5% en organique). Le résultat net de l’année, à 1,94 milliard d’euros, est ressorti en ligne avec nos attentes.
Jeffrey Vonk, analyste de Morningstar, maintient son estimation de juste valeur à 73 euros par action, ainsi qu’un avantage concurrentiel étroit (« Narrow Moat »).
Les acquisitions ont été le principal moteur de la croissance du groupe en fin d’année. Si le taux de marge brute s’est amélioré de 20 points de base à 37,7%, grâce aux mesures d’économies, la marge d’EBITA a reculé de 40 points de base l’an dernier, la contribution positive d’Invensys ayant été annihilée par la volatilité des devises et l’augmentation du coût des fonctions support, note l’analyste.
En 2015, le retournement de la division Infrastructure devrait prendre corps avec des niveaux d’activité plus soutenus en Inde et aux Etats-Unis, juge Jeffrey Vonk dans une note.