Safran a dégagé un bénéfice net de 1,25 milliard d'euros l'an dernier, porté par le dynamisme du secteur aéronautique et par l'amélioration de 120 points de base de sa marge d'exploitation.
Le consensus des analystes tablait sur un résultat net de 1,24 milliard d'euros.
Alors que le chiffre d'affaires a cru de 6,9% à 15,36 milliards d'euros, le résultat d'expoitation a bondi de 17% à 2,09 milliards d'euros, surpassant les attentes des analystes, à 1,97 milliard d'euros.
Le groupe explique cette performance par les effets de change, mais surtout par l'amélioration des résultats du pôle Propulsion et Equipements Aéronautiques, explique le motoriste dans un communiqué de presse.
Pour 2015, il indique tabler sur "une hausse de son chiffre d'affaires ajusté comprise entre 7 et 9 %", tandis que le "résultat opérationnel courant ajusté devrait progresser à nouveau de manière significative avec une croissance légèrement supérieure à 10 % par rapport à l'exercice 2014".
La génération de cash flow libre "devrait représenter entre 35 et 45 % du résultat opérationnel courant ajusté, un élément d'incertitude demeurant l'encaissement d'acomptes et le rythme de paiement de plusieurs États clients", ajoute le groupe.
Cette confiance conduit le groupe à proposer un dividende en hausse de 7% à 1,20 euro par action au titre de l'exercice écoulé.
Ce que disent les brokers
Pour UBS, Safran a publié des résultats et des prévisions solides, lesquelles ressortent entre 0% et 3% au-dessus des attentes du marché.
Bank of America Merrill Lynch salue également ces résultats. "Dans l'ensemble, nous pensons que ces chiffres sont solides, et que les perspectives sur 2015 sont encourageantes, en particulier sur la trésorerie", écrivent les analystes de la banque dans une note aux investisseurs.