Bureau Veritas a dégagé l'an dernier un résultat net de 294,6 millions d'euros, en baisse de 15% sur un an, impacté par des effets de change négatifs et un contexte défavorable en Europe et dans le secteur minier.
Les analystes tablaient en moyenne sur un résultat net de 378 millions d'euros.
"En 2015, le Groupe anticipe une légère amélioration de la croissance organique, par rapport à l'exercice 2014, en prenant en compte les conditions actuelles du marché pétrolier. La marge opérationnelle devrait également s'améliorer modérément, grâce aux initiatives d'excellence opérationnelle en cours" indique le spécialiste de l'audit et de la certification dans un communiqué de presse.
L'an dernier, les ventes de Bureau Veritas ont atteint 4,17 milliards d'euros, en croissance de 6,1% (+9,4% hors variations de changes).
Le résultat opérationnel a baissé de 4,5% à 563,1 millions d'euros.
Hors effets de change et sur une base ajustée, le résultat opérationnel du groupe s'est amélioré de 5,6% (+9,7% hors effets de changes), à 694 millions d'euros. Le marché attendait un résultat de 666 millions d'euros selon Factset.
En 2015, l'impact des devises pourrait devenir plus favorable si l'euro reste sur des niveaux dépréciés face au dollar, estime le groupe. Ses prévisions intègrent également un cours du pétrole qui resterait bas.
Le groupe, contrôlé par le fonds d'investissement Wendel, indique qu'il versera un dividende stable de 0,48 euro par action au titre de l'exercice écoulé.
Cette publication semble rassurer les investisseurs, l'action signant un net rebond ce jeud. Pour les analystes de Société Générale, elle ne comportait "pas de mauvaise surprise" tant au niveau des comptes 2014 que des perspectives 2015. "Les investisseurs devraient saluer le rebond de la croissance organique au quatrième trimestre", écrit l'analyste de la banque dans une note.