Après un rallye boursier qui dure depuis plusieurs années, les actions américaines donnent des signes de ralentissement. Mais cela se fait à des niveaux particulièrement élevés, puisque l’indice S&P 500 a atteint des records historiques de cotation à quatre reprises depuis le début de l'année (le dernier « pic » a été atteint le 14 février 2015, à 2.115,48 points).
11 ETF coté à la Bourse de Paris donnent accès à l’indice S&P 500 mais, comme on peut le voir dans le tableau ci-dessous, les différences de performance peuvent être importantes.
Les raisons sont de plusieurs ordres : commissions, prêt de titres, mais surtout de légères différences dans l’indice répliqué. Comme souvent, la vigilance de l’investisseur doit être grande, car le nom d'un indice peut réserver des surprises. Il est donc important de bien lire l’intitulé jusqu’à la fin. En effet, il y a souvent un acronyme (TR, NR ou PR), qui ne dira rien au profane, mais qui peut avoir des conséquences importantes en matières de performance pour votre portefeuille. Ces « suffixes » indiquent en fait la manière dont les indices sont calculés. Cliquez ici pour en savoir plus.
Concernant les ETF qui suivent l’indice américain, l’effet devises a joué un rôle crucial en termes de performance, en particulier à un moment où le dollar s’est beaucoup renforcé contre l’euro et d’autres devises. Le cas du seul tracker couvert du risque de taux de change (hedged) est emblématique.
Parmi les instruments qui répliquent le S&P 500, il y en a deux couverts par la recherche des analystes de Morningstar : Amundi ETF S&P 500 UCITS ETF et HSBC S&P 500 UCITS ETF.