Au-delà des fonds spécialistes des actions européennes, certains investisseurs peuvent privilégier une exposition aux petites et moyennes et valeurs de la zone euro ou aux titres cotés outre-Manche.
Certains gérants, notés positivement par Morningstar, relèvent de ces deux catégories (tableau).
Source : Morningstar Direct
Il faut noter qu’en se spécialisant sur ces classes d’actifs, les investisseurs ne prennent pas tout à fait le même type de risque.
Les actions britanniques sont secouées à la fois par l’annonce du Brexit et les conséquences de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sont encore difficile à évaluer. Une chose est certaine : la situation économique tend à se dégrader, ce qui se traduit par une détérioration de la valeur de la devise nationale depuis un an.
Sur le continent, la situation de la zone euro semble un peu meilleure, même si les défis sont encore importants. Selon les données de la BCE, la croissance économique tangent les 2% (1,9% au cours du premier trimestre). L’inflation a rebondi à 1,4%, mais reste encore bien en-deçà de l’objectif de la BCE (2%). Le taux de chômage reflue très lentement (9,3% à fin avril). Le niveau de productivité du travail progresse très modestement (0,4%).
Les valeurs de petite et moyenne taille étant plus sensible à la conjoncture domestique que les grandes valeurs, plus internationales, sont donc plus exposées au cycle « domestique ». Il y a toutefois des exceptions.
Les gérants les mieux notés par Morningstar cherchent le plus souvent des entreprises mal valorisées par le marché (car souvent peu suivies par les courtiers) mais qui recèlent de réelles qualités intrinsèques (positionnement concurrentiel avantageux, management de qualité et solidité financière).
Fidelity UK Smaller Companies Y-Acc (non disponible à la vente en France)