Nous venons de mettrez à jour notre étude internationale sur les ETF synthétiques. Cette étude portant sur les fonds indiciels cotés asiatiques, australiens, canadiens et européens passe en revue la protection offerte à l'investisseur et la transparence de ces produits de réplication synthétique dans chacune de ces régions.
Contrairement aux ETF traditionnels, qui détiennent directement des valeurs de l’indice, les ETF synthétiques utilisent des swaps et d'autres produits dérivés pour reproduire la performance de leur benchmark. En 2011, les ETF synthétiques ont fait l'objet de différentes mises en garde concernant leurs risques émanant d’autorités telles que le Fonds monétaire international, le FSA britannique, l'autorité de contrôle des marchés financiers, et la Banque des règlements internationaux.
Voici les principaux résultats de l'étude :
- Dans toutes les régions étudiées, la transparence et la sécurité constituent une priorité aux yeux à la fois des investisseurs, des fournisseurs et des régulateurs.
- Le degré de protection de l’investisseur s'améliore. Une grande majorité d'ETF synthétiques dans le monde font l'objet de régulations qui limitent le risque de contrepartie. La plupart des fournisseurs gèrent leur fonds de manière à offrir une protection bien supérieure à ce qui est imposé par la réglementation locale.
- En général, les ETF synthétiques ont un Total de frais sur encours ( TFE), à l'exception notable de quelques ETF asiatiques, et des écarts de suivi, ou tracking error mesurant le risque, meilleurs que les ETF traditionnels. Cela est particulièrement vrai pour les ETF dont la classes d'actif sous-jacente est plus limitée et/ou moins liquide, comme par exemple les actions des pays émergents.
- Des normes communes dans l'industrie financière font toujours gravement défaut quant à la classification des ETF synthétiques, la transparence sur les collatéraux détenus, les contreparties et les coûts. Dans certains cas, en particulier à Hong Kong, les régulateurs ont pris des initiatives allant dans ce sens. Ailleurs, notamment en Europe, la question n'est pas tranchée : reste donc à voir qui de l’industrie ou des régulateurs initiera le processus qui permettra d'aller vers davantage d'harmonisation et de meilleures pratiques.
CLIQUER ICI pour consulter l’étude « Synthetic ETFs Under the Microscope : A Global Study ».