Si l’on se base sur le rendement attendu pour 2014, les valeurs les plus rémunératrices au sein de l’indice SBF 120 comprennent des sociétés comme GDF Suez ,Orange, Foncière des Régions, Neopost, Mercialys, Bouygues, Nexity, Vivendi ou Total.
Mais pour la plupart, au-delà du dividende, ces sociétés n’ont guère rapporté à leurs actionnaires. C’est en particulier le cas des secteurs longtemps présentés comme défensifs (services collectifs, télécommunications, énergie), avec des baisses de cours comprises entre -18% (Mercialys) et -56% (EDF).
Le secteur de l’immobilier (Foncière des Régions, Unibail-Rodamco, Klépierre) est l’un des rares à avoir produit à la fois une appréciation du capital et apporté un niveau de dividende raisonnable. On notera également la présence de quelques valeurs dans d’autres secteurs comme les médias (M6, SES) ou les services financiers (CNP Assurances, Scor).
Depuis le début de l’année, certaines des valeurs ayant contreperformé sur 5 ans affichent des performances plus honorables – c’est notamment le cas d’EDF (+59%), de Veolia Environnement (+37%) ou de Neopost (+35%). Sur fond de reprise économique en Europe, les investisseurs semblent opérer un début de rotation sectorielle des valeurs de croissance vers les titres plus « value », dans lesquels les secteurs évoqués précédemment se retrouvent largement.
Mais il est clair que durant ces 5 années marquées par la crise financière, les investisseurs avaient bien meilleur compte à regarder du côté des valeurs de croissance, avec des titres comme Plastic Omnium, Sartorius Stedim Biotech, Safran, Ingenico, Gemalto, Zodiac Aerospace ou Eurofins Scientific.
AVERTISSEMENT
L'auteur de l'article détient des actions Bouygues, Neopost et Orange.