Nous présentons les résultats de notre analyse quantitative appliquée à l'univers des sociétés européennes incluses dans l'indice Stoxx Europe 600 (qui regroupe les 600 entreprises les plus capitalisées sur le continent, bien que notre étude ne tienne compte que de 582 valeurs).
La première conclusion de l'analyse Morningstar est que le marché européen est correctement évalué si l'on considère la capitalisation boursière des sociétés cotées. Notre évaluation de la cherté d’un titre, d’un secteur ou d’un pays se fonde sur le rapport entre notre estimation quantitative de sa juste valeur et son cours de Bourse. A la date du 13 septembre, ce ratio était de 1,01 (une valeur supérieure à 1 indique une survalorisation et une sous-évaluation quand elle est inférieure à 1).
Par pays
Si nous nous concentrons sur les principaux pays du Vieux Continent, l'Italie (0,98) et le Royaume-Uni (0,99) présentent une légère sous-évaluation, tandis que l'Espagne (1,05), la France (1,01) et l'Allemagne (1,02) montrent une légère exagération, mais les différences entre les pays ne sont pas significatives.
Par secteur
Des différences apparaissent quand on regarde la valorisation relative des secteurs d’activité. Clairement le secteur le moins cher au niveau européen est l'énergie (0.91), suivi par les matériaux de base (0,94). Les plus chers sont les technologies (1.13), l'industrie (1,07) et la consommation cyclique (1,06).
Par Style
En termes de styles de placement, nous pouvons résumer notre analyse en disant que les grandes capitalisations sont moins chères que les valeurs de moyenne capitalisation (note: pas pris en considération les petites capitalisations car elles sont sous-représentées dans l'indice en Europe Stoxx 600) et les titres « value » sont moins chers que les valeurs de croissance.