Introduit par la directive UCITS IV en 2011, le KIID (Key Investor Information Document) ou DICI (Document d’information clé aux investisseurs) est un document standardisé de 2 pages qui présente de manière succincte les caractéristiques d’un fonds : il s’agit en quelque sorte de sa « carte d’identité ». Il comprend 4 sections principales.
- Objectif et Stratégie d’investissement
Située juste après les données d’identification du fonds (Nom, Code ISIN), cette section décrit brièvement le processus de gestion du fonds. Y figurent les principales classes d’actifs sur lesquelles le fonds peut investir, les zones géographiques, secteurs ou thématiques d’investissement, voire les biais de style (« growth », « value »).
Cette partie précise aussi, le cas échéant, l’indice de référence auquel la performance du fonds peut être comparée. Enfin, doivent apparaître tous les autres facteurs susceptibles d’impacter la performance, notamment l’utilisation éventuelle de couvertures, d’effets de levier ou de techniques d’arbitrage.
- Profil de rendement-risque
Le SRRI (Standardized Risk-Return Index) donne une indication du niveau de risque qu’on peut attendre du fonds.
Il est calculé sur la base de données historiques de volatilité (écart-type mensuel sur les 5 dernières années) et est présenté sur une échelle de 1 à 7, où 1 reflète le niveau de risque le moins élevé (donc également le potentiel de performance le plus faible) et 7 est le niveau le plus risqué (avec un potentiel de performance plus élevé). Attention toutefois – ces données sont uniquement basées sur la volatilité passée et n’ont donc pas nécessairement de valeur prédictive.
Dans cette section sont listés également d’autres risques qui peuvent impacter le fonds et qui ne sont pas forcément reflétés par les données historiques de volatilité, par exemple le risque de liquidité ou le risque lié aux produits dérivés.
- Les frais
Cette partie énumère l’ensemble des charges qui s’appliquent à l’investisseur : frais de souscription et éventuels frais de sortie, frais courants, commissions de performance. Les frais courants sont basés sur le dernier exercice clos et représentent les frais « fixes » du fonds, que l’investisseur devra payer indépendamment de la surperformance ou sous-performance du fonds.
Le KIID précise ensuite l’existence ou non d’une commission de surperformance, sa structure, et le montant éventuel prélevé au titre de cette commission sur l’année précédente.
- La performance
Cette dernière section présente la performance passée du fonds, nette de frais. Elle est affichée pour chaque année calendaire, depuis son lancement et comparée à son indice de référence.