Les ventes du troisième trimestre de L’Oréal démontrent que la détention d’un vaste portefeuille de marques et une présence géographique étendue sont des atouts pour faire face à un environnement économique difficile.
La croissance organique a atteint 4,1% sur le trimestre, malgré un ralentissement marqué en Amérique du Nord (+0,6% sur le trimestre à données comparables contre +5,4% sur les six premiers mois de l’année). Le groupe attribue cette contre-performance dans la région (qui représente environ un quart de ses ventes) à un marché atone ainsi qu’aux réductions de stocks dans les circuits de distribution. Un commentaire que l’on a également entendu de la part d’autres acteurs de l’industrie.
A l’opposé, l’Europe s’est plutôt bien comportée, avec une croissance organique de 2,6% - mais cela était moins impressionnant du fait d’une base de comparaison favorable – et les nouveaux marchés restent le moteur de croissance avec +8,6% sur le trimestre (contre +9,4% sur les neuf premiers mois de l’année).
Au niveau des marques, les gammes grand public comme Garnier ou Maybelline New York ont connu un ralentissement (+3,4% après +6,3% au premier semestre). A l’inverse, le pôle luxe se maintient avec +5,9% de croissance organique au troisième trimestre.
Nous maintenons notre juste valeur de 114 euros par action, mais étant donné que le titre se traite avec une légère prime par rapport à notre juste valeur, nous déconseillons aux investisseurs d’initier une position sur le titre au cours actuel.