La tonalité des résultats trimestriels de Vallourec était très proche de ceux du trimestre précédent: stabilité des livraisons de tubes, des prix de vente et des coûts d'exploitation à la tonne.
Le résultat brut d'exploitation n'a progressé que de 4% d'un trimestre à l'autre pour se situe à 240 millions d'euros. Sur un an toutefois, il progresse de 15%, permettant à la marge brute d'exploitation du groupe de s'améliorer de 200 points de base.
La performance du groupe continue d'être très dépendante de l'évolution du nombre de puits de forage dans le monde. D'un point de vue géographique, l'activité de Vallourec est bien équilibrée, aucun continent ne représentant plus de 26% des ventes consolidées sur le trimestre.
Du coup, lorsque le nombre de "rigs" se stabilise ou décline dans une région, il n'entraîne pas de détérioration significative de la profitabilité. C'est ce qui s'est produit au cours du troisième trimestre, les résultats en Amérique du Nord étant décevants quand ceux qu'Amérique Latine dépassaient nos attentes (Petrobras ayant augmenté le rythme de ses commandes à Vallourec).
Au regard de la stratégie, les dirigeants du groupe ont renouvelé leur intention de renforcer leur présence sur le marché des produits premium qui permettent de forer dans les environnements les plus difficiles.
Ce segment de marché devrait bénéficier d'une croissance soutenue durant une longue période et toute augmentation des volumes de tubes vendus pourrait avoir un impact significatif sur les profits de Vallourec - ces produits assurant des marges confortables au groupe.
Le titre est noté 3 étoiles, avec une juste valeur de 49 euros et un avantage concurrentiel étroit ("narrow moat").