Et de deux. CGG, qui présente aujourd’hui sa stratégie devant la communauté financière, a préparé une mauvaise nouvelle : le spécialiste mondial de la sismique marine et terrestre a abaissé pour la deuxième fois cette année sa prévision de résultat pour 2013, visant désormais un résultat d’exploitation (EBIT) compris entre 400 et 420 millions de dollars.
L’annonce de CGG est durement sanctionnée, le cours de Bourse s’effondrant de 15% à la mi-journée. Elle s’inscrit dans une série d’avertissements dans le secteur des services pétroliers, le dernier en date remontant à la semaine dernière avec John Wood Group.
Le groupe opère des flottes de navires et fabrique les équipements de recherche géologique destinés à qualifier le potentiel des champs d’hydrocarbures pour le compte des compagnies pétrolières. Il indique avoir engagé un rééquilibrage de son portefeuille d’activités vers des métiers plus profitables avec une montée en gamme des prestations.
Ce mouvement devrait toutefois lui permettre de réduire ses frais fixes, d’améliorer sa profitabilité et la génération de trésorerie. Sur la base des comptes pro-forma 2013, CGG espère accroître de 400 points de base sa marge d’exploitation d’ici fin 2016. A cet horizon, le chiffre d'affaires du groupe devrait dépasser les 4 milliards de dollars (contre 2,7 milliards en 2012).
AVERTISSEMENT
L’auteur de cet article détient des actions CGG en portefeuille.