Observer la démographie des entreprises et des dirigeants qui se rendent le plus régulièrement à Davos apporte quelques éclairages intéressants, y compris en matière d'investissement. C'est ce qu'illustre le graphique suivant produit par The Economist.
La population est largement masculine, très représentative de la répartition mondiale des richesses (mais pas de la population mondiale), avec une domination encore plus marquée au niveau académique (puisque presqu’uniquement des universités américaines sont présentes).
D’un point de vue strictement boursier, la partie la plus intéressante du graphique se situe en bas à droite. Les entreprises qui viennent le plus souvent à Davos sous-performent le reste du marché (la méthodologie précise et l’échantillon retenu ne sont pas détaillés dans l’article).
Cela n’est pas vraiment une surprise. Si l’on suppose que seules de grandes compagnies sont présentent – ce que l’on peut supposer puisque l’échantillon cumule une capitalisation boursière de 12 billions (12.000 milliards) de dollars soit 20% environ de la capitalisation boursière mondiale – on sait que dans cet univers le segment des « mégacaps » est un mauvais investissement sur longue période.