Au-delà d’un résultat d’exploitation (6,02 milliards d’euros) en ligne avec les attentes du marché, c’est surtout le rebond de la croissance organique de divisions clef comme le pôle Mode & Maroquinerie (Louis Vuitton, Fendi, Céline, Berlutti…) au cours du quatrième trimestre, qui a rassuré.
« Après un 3è trimestre décevant à 3%, la performance du 4è trimestre de 7% marque une accélération séquentielle notable, alors que nombre de compétiteurs de Louis Vuitton semblent avoir marqué le pas sur ce trimestre », observent ainsi les analystes d’Oddo Securities.
« Toutes les marques (y compris Louis Vuitton), ont enregistré une accélération au 4è trimestre (…). Selon le management, la marge d’exploitation de Louis Vuitton est restée stable. Nous suspectons une augmentation des pertes chez Berlutti, tandis que les marges de Fendi ou Céline ont reculé à cause d’importantes ouvertures de magasins », note de son côté Catherine Rolland, chez Kepler Cheuvreux.
La gestion de la situation difficile du marché chinois des vins & spiritueux est également saluée par certains investisseurs. Les ventes de cognac ont progressé de 5% au quatrième trimestre, note Bank of America Merrill Lynch, un résultat « solide au regard du recul en volume de 25% des exportations de cognac vers l’Asie et de la chute de 32% des ventes de cognac de Rémy Cointreau. »
Pour Société Générale, les performances de LVMH sont « résistantes, en ligne avec les attentes, reflétant un bon contrôle de l’impact de l’évolution des pratiques commerciales en Chine et des coûts de marque sur le résultat d’exploitation. »