On le sait, le retard de valorisation des Bourses européennes s’explique notamment par le retard dans les croissances bénéficiaires des entreprises européennes par rapport aux groupes américains.
Mais ce n’est pas tout, nous apprend la recherche quantitative de Société Générale :
« La faiblesse des résultats et le manque d’introductions en Bourse ont conduit la part des entreprises européennes dans les profits du MSCI World à leur plus bas niveau depuis 1986 ».
Pour la recherche de SocGen, le principal argument pour une réallocation des portefeuilles en faveur des actions européennes sera d’anticiper un renversement de tendance et une remontée de la part des profits des sociétés européennes.
Le recul de la part de l’Europe « s’explique principalement par la chute de la part dans les profits, mais aussi au manque de Google et d’Apple en Europe. Ceux qui privilégient les actions européennes aux américaines devront à l’avenir, selon nous, avoir la preuve que les tendances actuelles s’inversent. »