Schneider Electric a clôturé 2013 sur une note plutôt solide : le chiffre d’affaires n’a reculé que de 1%. Les ventes en Asie-Pacifique (+7%) et dans un moindre mesure en Amérique du Nord (+3%) ont soutenu l’activité. Le groupe a enregistré une progression de 3% de son EBITA sur le quatrième trimestre, ce qui est impressionnant au regard d’une base de coût peu flexible et des ventes atones sur les marchés européens.
Le groupe vise une croissance à un chiffre et une amélioration de 40 à 80 points de base de sa marge d’exploitation cette année.
Notre principal sujet d’inquiétude au cours des prochaines années concerne l’intégration d’Invensys et la façon dont les clients réagiront. Invensys accroît l’exposition au marché de l’automatisation, face à des acteurs comme Rockwell Automation, et dans une moindre mesure, ABB. Si l’opération représente une opportunité en termes de ventes croisées, un échec de l’intégration pourrait offrir des opportunités aux concurrents de Schneider Electric.
Nous maintenons notre estimation de l’avantage concurrentiel (« Narrow Moat ») et réajusterons probablement notre estimation de la juste valeur du titre (actuellement à 71 euros).