Les comptes 2013 de Suez Environnement reflètent la faiblesse de la situation économique en Europe, et un ralentissement des projets à l'international.
Ces évolutions ont été en partie contrebalancées par la remontée des tarifs dans l'eau et des volumes mieux orientés dans les déchets, ainsi que par l'impact des mesures de contrôle des coûts.
Nous maintenons notre estimation de juste valeur de 11 euros par titre, ainsi que l'absence d'avantage concurrentiel ("no moat").
La prévision d'un EBTIDA en croissance d'au moins 2% en 2014 est moins rapide que nos anticipations.
Le free cash-flow du groupe était stable l'an dernier, grâce à une meilleure gestion du besoin en fonds de roulement. La présentation du groupe sur cet indicateur est toutefois trompeuse selon nous, car elle ne prend en compte que les dépenses d'investissement de maintenance, ce qui n'est guère représentatif d'une industrie très intensive sur le plan capitalistique.