Technip a publié de solides résultats au cours du quatrième trimestre et de l'exercice 2013, et a confirmé ses prévisions d'un exercice 2014 de transition avant un rebond de sa rentabilité en 2015.
Nous ne voyons pas de raison de modifier notre estimation de juste valeur (90 euros par action), ni notre évaluation de l'avantage concurrentiel ("Narrow Moat") à ce stade.
Le chiffre d'affaires du quatrième trimestre a atteint 2,5 milliards d'euros, en hausse de 8%, tandis que l'EBITDA a reculé de 7% à 272 millions d'euros.
Comme attendu, le groupe a connu des difficultés dans sa division Subsea, avec une chute de 20% de l'EBITDA, du fait de problèmes sur des projets dans le Golfe du Mexique, d'un faible taux d'activité dans l'offshore et de l'appréciation de l'euro.
Cela étant, les prises de commandes sont très soutenues (3,2 milliards d'euros), et le carnet de commandes se situait fin 2013 à 16,6 milliards d'euros (+5% sur un an).
Nous pensons que Technip bénéficiera d'un environnement favorable à l'avenir. Les dépenses d'investissement dans le secteur semblent repartir, mais à un rythme plus lent que par le passé.
Les thèmes porteurs de la récupération des huiles, le développement des champs en offshore profond devraient offrir d'importantes opportunités au groupe.
L'industrie est souvent confrontée à des problèmes de respect des délais de livraison, et les clients sont très sensibles à ces sujets. Technip et les acteurs qui sont verticalement intégrés, en disposant de leurs propres flottes de navires et des compétences suffisantes en matière de bureaux d'étude, sont mieux positionnés que les acteurs plus spécialisés sur un segment de la chaîne de valeur.
De ce point de vue, Technip est une de nos valeurs préférées dans le secteur.