Vallourec clôture 2013 sur un résultat net de 262 millions d'euros, en hausse de 19%, grâce au rebond de l'activité sur le marché du pétrole et du gaz et au redressement de ses marges.
Malgré un tassement de sa marge brute d'exploitation, un indicateur clef de performance, au cours du quatrième trimestre à 16,1% contre 16,2% un an plus tôt, le groupe indique dans un communiqué de presse qu'il anticipe sur 2014 une croissance modérée de son chiffre d'affaires et de son résultat brut d'exploitation.
Sur 2013, le chiffre d'affaires a progressé de 4,7% à 5,58 milliards d'euros, tandis que le résultat brut d'exploitation (EBITDA) a rebondi de 17% à 920 millions d'euros, portant la marge à 16,5% contre 14,8% en 2012.
Le groupe propose un dividende de 0,81 euro par action, en hausse de 17% par rapport à l'exercice précédent.
Vallourec annonce dans un communiqué séparé un contrat pour la fourniture de services à valeur ajoutée à la compagnie pétrolière brésilienne Petrobras.
Ce que disent les brokers
Goldman Sachs juge "solides" les résultats du groupe, qui a bénéficié de la croissance soutenue des volumes au 4è trimestre. Si l'environnement des changes est toujours défavorable à Vallourec, la montée en puissance de ses deux usines et le repli des investissements contribueront à l'accélération de la génération de trésorerie, estime la banque.
J.P.Morgan estime que les perspectives du groupe pour le moyen terme sont bien orientées, mais les perpsectives à court terme seront ternies par la volatilité des devises.
Exane BNP Paribas salue le dépassement des attentes et estime que les prévisions pour 2014 soutiennent une thèse d'investissement plus "value" sur le titre. Le courtier a réduit ses estimations d'EBITDA pour 2014-2015, mais s'attend à une croissance du bénéfice par action grâce à des éléments non opérationnels (baisse du taux d'imposition, des charges d'intérêt et des minoritaires).
Société Générale souligne de bons résultats mais estime que les pressions concurrentielles continuent de s'intensifier et pèseront à terme sur la rentabilité des capitaux employés.