GDF Suez a publié des résultats marqué par la détérioration de l’environnement de marché en Europe, ainsi que des dépréciations massives d’actifs et une diminution prévue d’environ un tiers de son dividende. L’EBITDA a chuté de 8% à 13,4 milliards d’euros, pénalisé par les devises, la baisse des prix du gaz en Europe, de moindres volumes et la fin des attributions gratuites de CO2.
Le retournement du marché européen n’est pas une surprise. Nous attendions un EBITDA de 13,6 milliards d’euros sur 2013. Nous maintenons notre juste valeur à 22 euros et l’absence d’avantage concurrentiel, avec une perspective négative.
GDF Suez a intégré 13,8 milliards de dépréciations de ses activités de production d’énergie en Europe, la plupart ayant été acquis au plus haut du marché, avec une dépréciation supplémentaire de 1,1 milliard d’euros hors d’Europe. Ces dépréciations sont concentrées sur les centrales thermiques et les activités de stockage de gaz.
GDF Suez a également annoncé un dividende de 1 euro par action sur 2014-2016, soit 33% de baisse par rapport au niveau actuel. La direction du groupe a indiqué que les ressources dégagées seront réinvesties dans les marchés émergents pour capter une croissance plus rapide.