Eurofins Scientific veut ajouter une dizaine de pays à son dispositif

Le leader mondial des services d’analyse confirme son objectif de réaliser un chiffre d’affaires à 2 milliards d’euros d’ici 2017.

Jocelyn Jovène 03.03.2014
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Malgré la crise, Eurofins Scientific poursuit ses investissements. Le leader mondial des services d’analyse pour l’industrie agro-alimentaire, pharmaceutique et pour l’environnement a publié ce matin des résultats qui ont satisfait les investisseurs, l’action Eurofins étant l’une des rares à progresser dans des marchés affectés par la crise ukrainienne

Le groupe, qui est déjà présent dans 36 pays, envisage de s’implanter dans une dizaine de pays pour atteindre ses objectifs de croissance sur le moyen terme, a indiqué le Dr Gilles Martin, son PDG, au cours d’une conférence de presse.

« Il nous manque une dizaine de pays », a-t-il expliqué, citant le cas de l’Espagne, où le groupe était absent en raison du prix élevé des cibles potentielles. Le groupe prévoit d’investir 100 millions d’euros dans l’augmentation de ses capacités d’analyse et accroitre les barrières à l’entrée sur ses différents marchés.

Sur la période 2014-2016, 100.000 mètres carrés de surface d’analyse seront ajoutées – le groupe focalise ses investissements sur l’achat d’équipement mais ne cherche pas à être propriétaire des bâtiments qu’il occupe. Ces nouvelles capacités visent à accroître la gamme de services et le portefeuille de méthodes d’analyse qu’il propose à ses clients.

Comme l’a rappelé son PDG, Eurofins Scientific est entré en 2013 dans un nouveau cycle d’investissement de 5 ans qui lui permettra d’atteindre ses objectifs de moyen terme – un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires et une marge d’EBITDA ajustée supérieure à 20% (elle était de 17,9% pour l’ensemble du groupe, mais de 20,5% si l’on exclut les sociétés récemment acquises ou en phase de restructuration lourde).

Le groupe prévoit également de débourser  100 millions d’euros par an en croissance externe. L’an dernier, il a déboursé 87 millions d’euros pour acquérir 10 sociétés, qui ont représenté un chiffre d’affaires additionnel de 120 millions d’euros. « Le niveau des prix de rachat est resté relativement stable en moyenne », a précisé Gilles Martin.

 

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A propos de l'auteur

Jocelyn Jovène

Jocelyn Jovène  est analyste financier senior et rédacteur en chef de Morningstar France.