Source: Allianz Global Investors.
Une stratégie d’investissement en actions ne peut totalement ignorer les dividendes, en particulier pendant les années de forte volatilité sur les marchés financiers. C’est l’un des enseignements d’une étude publiée jeudi par Allianz Global Investors.
Rappelant que le rendement des actions est depuis plus de deux ans supérieur à celui des obligations (privées et gouvernementales), l’étude montre que pendant les années 2008-2013, le principal moteur de performance des actions a été la rémunération des actionnaires.
Mais il fallait faire preuve de discernement car durant cette période ce sont surtout les entreprises de qualité et à croissance visible (L’Oréal, Nestlé, Anheuser Busch-Inbev, LVMH…) qui disposaient d’une réelle capacité à verser des dividendes. Les secteurs les plus rémunérateurs - télécommunications, services collectifs, énergie - ont eu connu des années plus difficiles, impactés par la crise de leur marché domestique et la chute des prix.
Dans l’ensemble d’ailleurs, le taux de distribution a beaucoup reculé ces dernières années, souligne AGI. Selon l’étude, le dividende/bénéfice par action se situe autour de 55%, un niveau « plutôt modeste par rapport à l’historique », mais la preuve qu’il existe « de la marge pour une remontée des dividendes. »
Dennis Nacken, auteur de l’étude, rappelle toutefois l’importance de bien sélectionner les valeurs qui disposent de situations concurrentielles solides, sont bien gérées et peu endettées et capables, par l’amélioration de leur génération de flux de trésorerie disponible, de disposer de marges de manœuvre pour rémunérer leurs actionnaires sans obérer les perspectives de croissance et d’investissement.