Les actions européennes conservent toujours un potentiel de performance significatif selon les stratégistes de HSBC. Dans une étude datée du 7 avril, ils recommandent de surpondérer l’exposition des portefeuilles aux actions françaises, tout comme les actions de la périphérie (une recommandation faite par d’autres banques).
Les actions françaises souffrent toujours d’un certain pessimisme de la part des investisseurs, alors que leur valorisation est modérée et qu’elles devraient profiter d’un mouvement de révision en hausse des estimations de résultats.
De manière générale, HSBC affiche des prévisions de croissance bénéficiaire supérieures au consensus (+12% cette année contre +11%), que la banque justifie par une accélération de la croissance économique mondiale, grâce aux pays développés, par une amélioration des niveaux de marge et des perspectives en matière de dividende, tandis que l’impact négatif des devises devrait à terme s’atténuer.
Elle rappelle toutefois que les anticipations de redressement des résultats en Europe sont de bien moindre ampleur que lors des précédentes phases de reprise (graphique).
Source: HSBC.
HSBC conseille aux investisseurs de regarder également du côté des valeurs exposées au marché chinois (tableau). Si la croissance économique du pays ralentit, certains secteurs comme les matériaux de construction affichent des niveaux de valorisation attrayants, et sont délaissés au profit d’autres secteurs cycliques.
Source: HSBC.
La banque estime par ailleurs que le style « value » devrait continuer de surperformer le style croissance – tout en estimant que les deux styles pourraient devenir plus volatils si des déceptions sur les publications de résultats devaient apparaître.
HSBC considère enfin que les actions offrent un rendement qui demeure attrayant – en particulier dans des secteurs qui ont été longtemps délaissés comme l’énergie, les télécommunications ou les services collectifs.
« Le haut rendement surperforme depuis 18 mois. (…) La quête de rendement des investisseurs particuliers soutient aussi les actions à fort rendement selon nous », écrivent les stratégistes.