Entre le 1er janvier et le 31 mars 2014, les gérants actions françaises de grande capitalisation affichent une performance moyenne de 3,8% et une performance médiane de 3,2%.
L’écart de performance entre le premier quartile et le quatrième quartile est significatif, puisque le premier groupe affiche une performance médiane de 5,6% tandis que le second groupe enregistre une performance de 1,9%.
Entre ces deux groupes, l’analyse des expositions sectorielles est riche d’enseignements. Le tableau suivant illustre l'écart d’exposition sectorielle par rapport à la médiane de tous les gérants au sein de l’univers des actions françaises de grande capitalisation.
Ce tableau montre de vraies divergences dans les choix sectoriels des gérants et nous avons choisi d'en surligner quelques-uns (en vert, les surexpositions notables par rapport à l'exposition médiane; en rouge, les sous-expositions notables).
Le gérant les plus performants ont eu tendance à être plus exposés que leurs confrères aux secteurs de la technologie, à l’industrie et à la consommation cyclique et relativement sous-exposés à l’énergie, à la consommation défensive, aux financières et à la santé.
A l’opposé, les gérants du quatrième quartile ont fait des choix presqu’exactement inversés : surexposition relative à la santé, à l’énergie, aux matériaux de base et à la consommation défensive et sous-exposition à la technologie, à l’industrie et à la consommation cyclique.
D'une certaine manière, ces choix sont à la fois la conséquence de la sélection de titres. Ils indiquent également une conviction de la part des sociétés de gestion qui semblent acréditer la thèse d'une reprise de l'économie qui profite à des secteurs à dominante plutôt cyclique.