Peugeot a publié un chiffre d’affaires de 12,9 milliards d’euros au cours du premier trimestre 2014, en hausse de 2,3%. Les volumes ont progressé de 7,7% en incluant la Chine. Hors l’impact négatif des changes de 4,5%, la croissance de la division automobile aurait été de 6,8%.
Nous maintenons notre juste valeur de 10 euros sur Peugeot. A notre avis, Peugeot est un groupe sous-performant dans l’automobile, contraint par la participation de 14% du gouvernement à son capital alors qu’il doit réduire de manière significative ses effectifs, au-delà de ce qui a été fait lors des précédents plans de restructuration.
Nous pensons que les volumes vont croître de manière modeste avec le nouveau partenaire chinois. Malgré ce partenaire, le groupe doit doubler ses volumes de 2,8 millions d’unités en 2013 pour réaliser des économies d’échelle – un objectif qui reste hors de portée.
Les investisseurs qui sont prêts à accepter le risque d’une histoire de retournement en une industrie cyclique, concurrentielle et hautement intensive en capital, nous conseillons plutôt de regarder un titre comme Fiat, noté 4 étoiles, plutôt que Peugeot, noté 2 étoiles.