Investir dans un environnement de taux d’intérêt faible et de faible inflation est toujours délicat et les choix d’allocation des gérants de Dorval Finance reflètent cette difficulté.
La société de gestion privilégie dans l’univers obligataires le haut rendement européen à duration courte, les obligations financières, les convertibles et les obligations souveraines de la périphérie (Italie et Espagne pour des maturités de moins de 3 ans).
L’approche reste très prudente. Pour Sophie Chauvellier, gérante chez Dorval Finance, les taux d’intérêt bas ont encouragé la prise de risque, poussant les investisseurs vers les mêmes classes d’actifs avec un risque de volatilité et de perte en capital en cas de stress sur les marchés.
« La hausse récente des matières premières pourrait entraîner un rebond des anticipations d’inflation et une remontée brutale des taux longs », observe la gérante.
Sur les marchés actions, la gestion flexible de Dorval Finance privilégie plutôt les petites et moyennes valeurs et les actions émergentes, en particulier dans les pays où ses gérants anticipent un redressement des profits et la mise en œuvre de réformes de structure – ce qui les conduit à privilégier la Chine (après l’Inde).
Dans les fonds d’allocation internationale, les actions restent prépondérantes (55%), au côté des convertibles (20%), la part des obligations (dettes financières et souverains périphériques de la zone euro) représentant le reste de l’allocation (25%).
Au final, l’allocation d’actifs reste encore largement déterminée par l’action des banques centrales, en particulier celle de la Banque centrale européenne.