La vague de violence qui s’abat depuis quelques semaines sur l’Irak a conduit de nombreuses sociétés étrangères à rapatrier leur personnel, y compris dans le secteur énergétique.
Cette situation ne devrait toutefois avoir qu’un impact très limité sur l’activité et les résultats des principales compagnies pétrolières implantées dans le pays. En 2013, l’Irak a représenté 1,8% des volumes d’ExxonMobil, 1,9% de la production de BP, 0,3% pour Total, 2,2% pour Occidental, 1,4% pour Eni et 0,7% pour Royal Dutch Shell.
« Les barils irakiens tendent à être les moins valorisés dans le portefeuille des compagnies pétrolières, ce qui implique que l’impact sur les résultats devrait être négligeable », note Stephen Simko, analyste de Morningstar dans une note datée du 18 juin.
En revanche, même si le poids de l’Irak dans l’offre mondiale de pétrole (3,3 millions de barils produits par jour) est relativement limité, il n’est pas négligeable au regard des capacités de réserve disponibles (environ 2 millions de barils par jour).
L’impact sur le cours du baril de Brent pourrait l’amener à se maintenir sur des niveaux élevés, estime Stephen Simko, ce qui serait positif pour l’activité amont et les résultats des principales compagnies pétrolières.
Source: Morningstar.