Les opportunités d’investissement fleurissent à la Bourse de Paris.
En l’espace d’un mois, la population des titres considérés comme sous-évalués selon les données de la recherche quantitative de Morningstar a plus que doublé, passant de 24 à 53 sociétés cotées.
Source: Morningstar Direct, données au 7 octobre 2014.
Sans surprise, sur fond d’interrogations sur l’état de la croissance économique en Europe, voire à l’échelle mondiale (après les nouvelles prévisions du FMI), ce sont les valeurs cycliques et celles qui ont déjà annoncé un voire plusieurs avertissements sur résultats qui se retrouvent en tête de liste. Citons CGG, Nexans, Ipsos, Arkema ou Vallourec.
Mais ce ne sont pas uniquement des sociétés en difficulté : Lafarge, qui est engagé dans un processus de rapprochement avec le suisse Holcim pour donner naissance au leader mondial du ciment, apparaît en troisième position dans la liste.
Carrefour, Maurel & Prom, Plastic Omnium, Schneider Electric, Airbus, Vilmorin, Thales, CNP Assurances, font leur entrée dans la liste. Il s’agit là de profils très différents, mais qui ont été délaissés par les investisseurs (au moins temporairement) du fait de leur sensibilité au cycle de l’économie.
Cela est particulièrement le cas dans le secteur de la construction, puisque les trois plus gros acteurs du secteur – Vinci, Bouygues, Eiffage – sont dans encore dans la liste.
On notera également l’apparition du secteur des médias – Lagardère, TF1, M6 en plus de Vivendi, déjà présent le mois dernier.
Le secteur de l’énergie est également représenté avec l’apparition de Total et de Maurel & Prom, sans même parler des sociétés de services ou dont les « majors » sont des clients importants – cas de Technip, Vallourec, CGG ou Areva (nouveau venu).
NOTA
Cette liste se focalise sur les valeurs ayant une capitalisation boursière de plus de 300 millions d'euros, dont la plupart composent l'indice SBF 120. Elle exclut de facto de nombreuses petites capitalisations boursières.
Il est par ailleurs rappelé que les éléments communiqués précédemment ne constitue pas une sollicitation pour acheter ou vendre des titres. Les investisseurs qui en ont la capacité doivent compléter leur analyse par d'autres éléments d'information avant de prendre toute décision d'investissement.
AVERTISSEMENT
L'auteur de l'article détient des titres CGG et Vivendi en portefeuille.