« Bouygues a publié des résultats annuels en ligne avec nos attentes, et nous ne pensons modifier de manière significative notre estimation de juste valeur », écrit Allan Nichols de Morningstar dans une note aux investisseurs.
« L’activité de construction a continué de compenser les faiblesses du pôle Télécoms. Le chiffre d’affaires de la construction en France a décliné de 4% sur un an, mais a été plus que contrebalancé par l’international. Nous pensons que cette tendance va se poursuivre puisque l’international représente 53% du carnet de commandes de Bouygues », ajoute l’analyste.
Les investissements du groupe dans les télécommunications fixes ont permis de compenser la faiblesse de la téléphonie mobile. La division mobile est toujours pénalisée par l’effet de sa base d’abonnés qui ont souscrit des offres d’entrée de gamme après l’irruption d’Iliad sur le marché français, migration qui a débuté en 2012-2013 et se poursuite à ce jour.
Cette situation continue de peser sur la marge brute d’exploitation de la division, ressortie à 7,3% l’an dernier contre 7,5% estimé par Morningstar.
« Nous pensons que le titre est correctement valorisé », estime Allan Nichols.