L’adage boursier « ne pas avoir tous ses œufs dans le même panier » est intemporel. Pourtant, combien d’investisseurs le respectent-ils ?
Diversifier n’est pas en soi bien compliqué. Pour diversifier un portefeuille de titres par exemple, il suffit de sélectionner des valeurs qui ne sont que peu voire pas corrélées entre elles. Il en va de même entre classes d’actifs. Bref, l’art de la diversification repose essentiellement sur la compréhension de la notion centrale de corrélation.
La recherche de diversification peut toutefois devenir plus compliquée lorsque la corrélation entre classes d’actifs augmente. Cela signifie qu’il est plus difficile pour les investisseurs de trouver des supports pour diversifier leur risque.
En cas de regain de volatilité sur les marchés, voire de krach boursier, seul un actif a un rôle diversifiant : le cash.
Peu d’investisseurs considèrent le cash comme une alternative crédible. Et pourtant, s’il ne rapporte rien dans un environnement de taux proches de zéro, sa valeur est très importante car ce cash est justement disponible pour saisir des opportunités d’investissement.
Cela est vrai lorsque les marchés paniquent. C’est aussi vrai lorsque l’on investit dans un marché comme l’immobilier et que le rapport de force entre acheteurs et vendeurs tourne à l’avantage des premiers.
Dans de telles situations, c’est bien celui qui dispose de liquidités immédiatement disponibles qui peut saisir les meilleures opportunités.