La Grèce prend la voie du « Grexit »

Une sortie de la Grèce pourrait coûter cher à la crédibilité de la zone euro.

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« Nous nous attendons à une semaine volatile sur les marchés financiers, avec une correction des marchés actions, les événements du week-end n’ayant pas été totalement anticipés. Les rendements obligataires en Espagne, en Italie devraient remonter, et également en Allemagne », estime Sebastien Pigeon analyste de Morningstar.

« Les banques européennes devraient baisser plus fortement que l’indice car elles sont exposées à la dette italienne et espagnole. Les gérants d’actifs et les banques d’investissement devraient également corriger », ajoute-t-il dans une note.

Le dollar, le franc suisse et le yen devraient s’apprécier face à l’euro. Des effets de contagion pourraient être observés en Roumanie et en Bulgarie, car ces pays sont impliqués en tant que créanciers de la Grèce.

« A moyen terme, soit la dette de la  Grèce est restructurée pour réduire le niveau d’endettement insoutenable de 180% ou la Grèce sort de la zone euro avec à la clef une dévaluation massive de l’épargne domestique, mais également un gain de compétitivité notable, en particulier sur le marché touristique », ajoute Morningstar.

L’impact sur la zone euro devrait toutefois être limité selon Sebastien Pigeon, car la Grèce est un petit pays et parce que sa dette n’est pas détenue par les banques européennes. En revanche, l’impact négatif de cette sortie de la Grèce pourrait concerner la crédibilité des institutions européennes.

 

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Morningstar Analysts   -