Pour Nick Sheridan, une sortie de la Grèce de la zone euro provoquera inévitablement une correction violente des Bourses en Europe, mais sur longue période, le potentiel de rendement des actions de la zone euro est attrayant, y compris au cours actuel.
L’indice P/E de Shiller de la zone euro, qui rapporte le cours actuel des actions de la zone au résultat moyen ajusté de l’inflation des 10 dernières années, ressort à 14,5x contre une moyenne historique de 20,5x.
A titre de comparaison le P/E Shiller du marché américain est de 26,3x contre une moyenne historique de 22,6x.
Au sein de la zone euro, l’Italie est le pays le plus décoté par rapport à son P/E Shiller historique (51% de décote), devant le Portugal (33%), l’Espagne (27%) et la France (21%). Les actions allemandes se traitent avec une prime de 6% (le pays est sous-pondéré dans le fonds), la Suisse avec une prime de 11%.
« Pour des allocataires de fonds à une échelle internationale, la zone euro fait beaucoup de sens », a plaidé le gérant du fonds Henderson Horizon Euroland, fonds qui surperforme sa catégorie et son indice de référence depuis sa reprise en main par Sheridan.
Parmi les principales positions du fonds, on trouve des titres comme Reed Elsevier, ING, Sanofi, Renault, Total, Natixis ou Continental.