Nous conduisons une opération de maintenance sur notre outil de gestion de portefeuille. Nous espérons une résolution dans les plus brefs délais. Merci de bien vouloir patienter.

Technologie : les changes pèsent

Le secteur technologique demeure légèrement surévalué. Les investisseurs doivent se montrer sélectifs.

Facebook Twitter LinkedIn

La volatilité des devises devrait peser sur la rentabilité du secteur technologique en 2015, mais nous n’avons pas encore vu d’impact sur les dépenses technologiques à ce stade.

La valorisation du secteur fait ressortir une légère surcote de valorisation (5%) par rapport à la valeur intrinsèque.

Certains segments de l’industrie devraient connaître une croissance soutenue. C’est le cas des applications dédiées au « cloud », qui devraient afficher une croissance de 20% par an d’ici à 2019 pour représenter un chiffre d’affaires global de 62 milliards de dollars. L’amélioration des ventes et l’efficacité marketing devrait se traduire par une nette progression des marges de nombreuses entreprises qui proposent des logiciels applicatifs dans le cloud (« SaaS »).

Le secteur des semi-conducteurs a été témoin d’une accélération des opérations de fusions-acquisitions, avec des transactions de taille comme le rachat d’Altera par Intel ou de Broadcom par Avago.

L’étude de septembre sur le secteur technologique fait également un point sur le secteur des services informatiques en Europe.

Ce marché reste assez fragmenté, en grande partie parce que la plupart des acteurs ont une histoire et une présence locale fortes. En outre, la plupart des acteurs ont tardé à adopter un modèle utilisant des ressources « offshore », tendance apparue depuis une dizaine d’années à l’initiative d’acteurs américains comme Accenture et indiens comme Wipro ou Infosys.

Cette évolution représente une menace pour les acteurs implantés localement comme Capgemini ou Atos, même si ces derniers ont réalisé de nombreuses opérations de croissance externe ces dernières années pour combler leur retard. Le rachat des activités informatiques de Xerox par Atos ou l’acquisition d’Igate par Capgemini s’inscrivent dans cette tendance.

Malgré ces opérations de croissance externe, Capgemini et Atos réalisent toujours une part importante de leur chiffre d’affaires en Europe (respectivement 65% et 76%), ce qui représente un défi de long terme et une menace pour leur rentabilité.

L’intégralité de l’étude et les analyses quantitatives sur l’univers Enternext des valeurs technologiques est disponible en suivant ce lien.

 

© Morningstar, 2015 - L'information contenue dans ce document est à vocation pédagogique et fournie à titre d'information UNIQUEMENT. Il n'a pas vocation et ne devrait pas être considéré comme une invitation ou un encouragement à acheter ou vendre les titres cités. Tout commentaire relève de l'opinion de son auteur et ne devrait pas être considéré comme une recommandation personnalisée. L'information de ce document ne devrait pas être l'unique source conduisant à prendre une décision d'investissement. Veillez à contacter un conseiller financier ou un professionnel de la finance avant de prendre toute décision d'investissement.

Facebook Twitter LinkedIn

Valeurs citées dans l'article

NomValeurVariation (%)Notation Morningstar
Accenture PLC Class A353,57 USD-2,35Rating
Atos SE0,24 EUR12,72
Broadcom Inc164,84 USD-3,25Rating
Capgemini SE155,00 EUR0,42Rating
Infosys Ltd1 811,40 INR-2,82
Intel Corp24,35 USD-2,72Rating
Wipro Ltd Shs Dematerialised553,00 INR-2,30Rating
Xerox Holdings Corp8,43 USD0,48

A propos de l'auteur

Morningstar Analysts   -