Les investisseurs se montrent prudents après le regain de volatilité sur les marchés financiers depuis le début de l’année. Mais ils ne paniquent pas. C’est ce qui ressort de la dernière enquête de Bank of America Merrill Lynch.
Seuls 12% des sondés pensent qu’une récession mondiale aura lieu en 2016, et le positionnement global des allocations privilégie toujours les actions, notamment européennes et japonaises, au détriment des obligations qui sont largement sous-pondérées.
Le pessimisme est loin des niveaux extrêmes observé lors des précédentes phases de correction boursière. Toutefois, les anticipations en matière de croissance de l’économie mondiale et des profits des entreprises sont plus prudentes : logiquement le poids du cash augmenté. Une part croissante des investisseurs sondés estiment que le cycle économique est désormais mature, au détriment de ceux qui pensait que l’économie mondiale était jusqu’ici plutôt en milieu de cycle.
Logiquement, la surpondération des actions a été réduite, avec une préférence des investisseurs pour les secteurs les plus défensifs (santé, consommation courante) au détriment des secteurs cycliques (industrie, matières premières, banques).
Les investisseurs considèrent que les paris les plus joués restent la hausse du dollar, même si sa proportion a sensiblement reculé. Les investisseurs n’attendent plus que 2 hausses de taux cette année (contre 4 du côté de la Fed) alors qu’ils en voyaient 3 lors du précédent sondage.
Les actions émergentes et les matières premières font toujours partie des paris vendeurs les plus joués.