Au 30 juin 2016, les investisseurs avaient accès à 1.123 ETF « strategic beta », représentant 550,5 milliards de dollars d’actifs sous gestion, contre 519,2 milliards un an plus tôt.
Au cours des douze mois à fin juin, la catégorie a collecté 46,5 milliards de dollars dans le monde.
La part de marché de ces ETF, dont l’objectif est de maximiser le rendement pour un niveau de risque donné ou de minimiser le risque, n’a cessé de croître.
Les gains de parts de marché ont été les plus forts dans les marchés les plus matures. Aux Etats-Unis, les ETF strategic beta représentent 21,7% des actifs investis dans ces produits de gestion passive et 3,5% seulement en Asie.
Les stratégies ayant le plus de succès sont toujours les ETF générant du revenu (stratégies de rendement). Ce succès peut facilement se comprendre dans un environnement de taux toujours très bas.
Suivent les stratégies de faible volatilité (minimum variance) qui ont également gagné en popularité ces dernières années. A fin juin, on dénombrait 61 ETF dans cette catégorie, avec 47,5 milliards de dollars d’actifs sous gestion.
Les ETF strategic beta continuent d’être proposés avec des frais très concurrentiels par rapport à la gestion passive (même si dans certains cas, la différence est parfois marginale).
Une autre tendance qui apparaît est la complexité croissante des indices répliqués par certains ETF. C’est sans doute une évolution logique pour le marché des ETF.
Mais en augmentant la granularité des stratégies proposées, les investisseurs sont confrontés à un accroissement de leur charge de travail dans l’évaluation de l’intérêt et de l’adéquation de ces produits à leurs besoins.