L’indice CAC 40 affiche un gain de 13,3% (dividendes réinvestis) et l’indice Morningstar France a bondi de 14,05% (dividendes réinvestis) contre 11,9% pour l’indice Morningstar Europe NR.
Les gérants spécialistes des actions françaises ont dans l’ensemble plutôt bien performé : la moyenne de catégorie Actions France de grande capitalisation enregistre un gain de 12,9%.
Mais ce sont les spécialistes des petites et moyennes valeurs qui ont le mieux tiré leur épingle du jeu : l’indice CAC Mid & Small enregistre en un an un gain de 18,9% (dividendes réinvestis) et la moyenne de catégories des petites et moyennes valeurs enregistre un gain de 23,99%. La performance annualisée de la catégorie sur 3 et 5 ans ressort à respectivement 12,4% et 17,59%.
Source : Morningstar
La situation de la Bourse tranche nettement avec celle de l’économie française, dont la croissance tarde à décoller, en raison du poids des déficits et de la dette publics que les gouvernements successifs n’ont jamais réussi à contrôler.
Cette dette hypothèque la croissance future alors que le pays a tardé à conduire les réformes de structure, à investir dans l’innovation, la recherche ou l’éducation, y compris la formation professionnelle (la France est en retard sur les grands pays de l’OCDE).
Malgré ces handicaps structurels auquel devra s’attaquer le prochain locataire de l’Elysée, les entreprises françaises se sont internationalisées et affichent aujourd’hui des niveaux de valorisation raisonnables. Sur l’univers des valeurs suivies par les analystes de Morningstar, les entreprises françaises se traitent en moyenne avec une prime de 10% (contre une prime de 8% pour l’ensemble des valeurs suivies en Europe).