Les principales classes d’actifs (actions, taux, monétaire) ont bu leur collecte progresser en avril. L’industrie européenne de la gestion collective a vu sa collecte progresser de 2,6% sur le mois (hors effet marché), avec des taux de croissance plus soutenus pour les fonds alternatifs, l’obligataire et la gestion diversifiée.
Au cours du mois d’avril, la collecte a atteint 47 milliards d’euros, dont 25 milliards pour l’obligataire, 10 milliards pour les fonds d’allocations, 6,1 milliards pour les fonds actions et 5,1 milliards pour les fonds alternatifs.
Le mois d’avril a notamment été marqué par un retour en faveur des stratégies « global macro », qui avaient connu un sort moins enviable au cours des 18 mois précédents.
Source : Morningstar Direct
Catégories : plus fortes collectes
La demande a largement privilégié les stratégies de rendement, en commençant par les fonds de dette émergente. Les stratégies en devises fortes ont largement dominé avec 3,9 milliards d’euros collectés sur le mois. Ce mouvement a profité à des sociétés de gestion comme Ashmore, Man Group ou Templeton.
Les fonds en devises locales ont également bénéficié de l’appétit des investisseurs, ce qui a aidé des sociétés comme GAM, PIMCO ou Ashmore.
Les investisseurs ont aussi regardé du côté des stratégies obligataires diversifiées, ce qui a bénéficié principalement aux fonds PIMCO et JPMorgan.
Source : Morningstar Direct
Catégories : plus fortes décollectes
L’appétit pour la dette émergente a eu comme corollaire un désintérêt pour les stratégies obligataires en euros. Sur cette classe d’actifs, BlueBay, Pioneer Investments et Amundi ont le plus souffert. Ces stratégies sont en effet très exposées à la dette gouvernementale en euro, qui offrent des rendements très peu attrayants et ont connu un regain de volatilité au cours des derniers mois.
Autre catégorie délaissée : les fonds d’actions françaises, malmenés avant les élections présidentielles en France, mouvement qui a affecté des acteurs locaux (Amundi, Natixis, Moneta AM).
Les fonds d’actions américaines ont également subi des sorties de capitaux sur le mois, tant sur des stratégies « value » que « growth ». Les investisseurs ont longtemps privilégié les actions américaines pour leur croissance des résultats plus rapide qu’en Europe. Mais cette situation semble sur le point de changer, les actions européennes ayant battu les Etats-Unis depuis le début de l’année.
Cela n’a toutefois pas empêché les fonds actions européennes de subir une décollecte, laquelle a affecté des fonds largement distribués comme le Fidelity FAST Europe ou l’UBS (Lux) ES European Opportunity Uncontrained.
Source : Morningstar Direct
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