Pas de rallye de fin d’année, contre-performance des actions en général (hormis encore une fois les actions US). L’année 2018 est l’exact opposé de 2017.
Aucune des catégories actions européennes n’a réussi à réellement sortir du lot, en dehors des actions nordiques (Finlande, Suède) et des grandes capitalisations françaises.
Dans un marché en baisse de 11% depuis le début de l’année et de 14% par rapport au plus haut annuel (en mai dernier), la plupart des catégories ont affiché des baisses à deux chiffres, parfois très importante.
Source: Morningstar Direct
La palme de la contre-performance revient aux petites et moyennes valeurs françaises.
En 2018, il fallait plutôt parier sur le CAC 40 que sur les petites valeurs. Une situation totalement à l’inverse de ce que l’on avait observé ces dernières années.
Ce « bear market » des gérants de petites valeurs françaises est inédit.
Les autres catégories affichent des résultats plutôt décevants.
Une fois encore, les gérants actifs ont eu le plus grand mal à se distinguer (en moyenne), puisque rare sont les catégories à faire mieux que l’indice élargi. De quoi donner de l’eau au moulin des promoteurs de la gestion passive.
Mais au-delà de ce débat qui ne fait pas vraiment sens, les investisseurs devraient davantage y voir l’opportunité de regarder de façon plus attentive ce que font leurs gérants. Et ces derniers vont devoir sans doute se poser des questions fortes sur leur capacité à créer de l’alpha et à justifier des frais de gestion parfois excessifs.
Source : Morningstar Direct