Comment les ETF à faible volatilité ont traversé 2018

Après un début d’année chaotique, les ETF volatilité ont réussi à réduire la volatilité des portefeuilles.

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L’année 2018 a été difficile pour de nombreux investisseurs, avec une correction boursière d’ampleur sur l’ensemble des places financières et un regain de la volatilité.

L’indice CBOE Market Volatility Index (VIX) a bondi de 50% en moyenne l’an dernier par rapport à l’année précédente.

Dans cet environnement turbulent, les stratégies passives centrée sur la réduction du risque telles que les approches « Low/Minimum Volatility » se sont plutôt bien comportées.

Ces stratégies (disponibles via des ETF) ont récolté quelques 65 mliliards de dollars dans le monde selon les données de Morningstar, contrastant avec une dynamique stable voire en décroissance pour d’autres stratégies passives.

La catégorie comprend environ 110 ETF actuellement, dont 29 en Europe.

Beaucoup de ces ETF existent depuis 5 ans ou moins. Ceux qui sont spécialisés sur les marchés actions américains sont bien établis et détiennent environ la moitié des actifs sous gestion.

Nous avons retenu 8 ETF distribués en Europe.

Vol ETF 201901

Source : Morningstar Direct

Ces huit ETF ont réussi à générer une volatilité inférieure à celle des marchés l’an dernier (en moyenne 24% de moins que le S&P 500).

La plus forte réduction de la volatilité a été le fait du fonds Ossiam US Minimum Variance (26%) et la plus petite a été réalisée par le fonds iShare Edge S&P 500 Min Vol ETF (15%).

Si l’on regarde la perte maximale (Drawdown) sur 1 et 3 ans, les fonds ont enregistré des baisses (du dernier plus haut au plus bas sur ces périodes) sensiblement inférieures à celle de leur benchmark.

La plupart de ces ETF ont subi des pertes moindres que celle de l’indice S&P 500, à l’exception du fonds iShares Edge S&P 500 Min Vol ETF (-5,36% contre -4,94% pour l’indice S&P 500 en dollars).

Les écarts de performance entre fonds peuvent s’expliquer principalement par des méthodologies différentes.

Les stratégies visant une faible volatilité tendent à surpondérer les titres peu volatils et sous-pondérer ceux qui sont plus volatils que l’univers répliqué.

Les stratégies de type « minimum variance » cherchent à réduire la volatilité de l’ensemble de l’univers répliqué, en se basant sur la corrélation entre tous les titres constituant l’indice répliqué. Un algorithme d’optimisation cherche à sélectionner et déterminer la pondération des titres de telle sorte que l’ensemble des titres considérés ont collectivement un niveau de risque moins élevé que l’indice de référence.

Au final, les stratégies de faible volatilité ou de minimum variance ont plutôt bien joué leur rôle en aidant les investisseurs à réduire le risque de leur portefeuille.

Les investisseurs doivent surtout s’attacher à évaluer ces perspectives dans une optique de long terme plutôt que de considérer leur performance de court terme.

 

 

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Morningstar Analysts   -