LVMH a publié jeudi soir des résultats annuels record, porté par la croissance très soutenue de la mode et l’acquisition de Tiffany.
Le chiffre d’affaires atteint 64,2 milliards d’euros, en hausse de 44% sur un an, dont +36% hors effets de change et de périmètre.
Les ventes de la division Mode & Maroquinerie, qui regroupe les marques Louis Vuitton, Christian Dior, Fendi, Chloé ou Céline, affichent une croissance organique de 47% sur l’année (et +42% par rapport à 2019), portant leur chiffre d'affaires à 30,9 milliards d'euros sur l'année.
Le résultat opérationnel du premier groupe mondial de luxe double à 17,1 milliards d’euros (+107% sur un an) et dépasse le niveau de 2019 de 49%.
« Nous abordons 2022 avec confiance et sommes convaincus que LVMH est en excellente position pour renforcer encore son avance sur le marché mondial du luxe », observe Bernard Arnault, PDG du groupe de luxe, dans un communiqué.
La marge opérationnelle du groupe atteint 26,7%, en hausse de 8 points de pourcentage par rapport à 2020 et de 5 points par rapport à 2019.
La division Mode & Maroquinerie est de loin la plus rentable du groupe, avec une marge opérationnelle de 41,6% (33,9% en 2020 et 33% en 2019).
Dans une note publiée vendredi matin, les analystes de Morgan Stanley observent que les dirigeants de LVMH ont souligné « que la croissance des marques clefs du groupe (Vuitton, Dior, Bulgari…) sont fondamentalement en bonne santé, principalement portée par l’effet volume/mix, avec une désirabilité (sic) à un niveau record. »
Les autres éléments positifs relevés par Morgan Stanley sont le fait que la croissance du trimestre a été plus répartie géographiquement, et moins dépendante du seul marché américain, et que le groupe de luxe peut augmenter son prix de vente moyen en accroissant la part de la maroquinerie dans le mix de produits vendus.
Pour Goldman Sachs, le niveau des marges affichées par LVMH « démontre la surperformance des marques ayant les plus fortes marges ainsi qu’un contrôle serré des coûts. »
S’ils saluent les résultats record, les analystes de Deutsche Bank observent que « les risques de la thèse d’investissement sont plutôt du côté de la valorisation du titre compte tenu des conditions de marché actuelles, plutôt que le profil de croissance bénéficiaire. »
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