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L’avenir d’Atos en question, le titre s’effondre en Bourse

Atos demande la désignation d'un mandataire ad hoc pour négocier avec ses banques

Agefi/Dow Jones 05.02.2024
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Crédit photo : AP

Le titre de cet article a été modifié.

PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le groupe de services numériques en difficulté Atos a annoncé lundi avoir décidé de solliciter la désignation d'un mandataire ad hoc pour encadrer les négociations sur sa dette financière et a indiqué que les conditions de réalisation d'une augmentation de capital de 720 millions d'euros n'étaient plus réunies.

A 11h42, l'aciton chutait de 27,5% à 2,85 euros, soit une capitalisation boursière de 318 millions d'euros.

"Atos a engagé des discussions avec ses banques en vue de parvenir à un plan de refinancement de sa dette financière", a indiqué Atos dans un communiqué.

"A la suite de ces premiers échanges, il est apparu utile, afin d'encadrer ces discussions et de faciliter une issue rapide, de solliciter la désignation d'un mandataire ad hoc", a ajouté le groupe.

"Le mandataire ad hoc est un tiers indépendant qui aurait notamment pour mission d'assister la société dans ses échanges, en vue de converger vers une solution financière adéquate dans les meilleurs délais, dans l'intérêt de la société", a expliqué Atos.

"Le mandat ad hoc est une procédure amiable permettant de conduire des négociations dans un cadre confidentiel. Le mandat ad hoc ne concernerait que la dette financière de la société et serait sans incidence sur les salariés, clients et fournisseurs du groupe", a précisé Atos.

Le groupe a en outre répété que les discussions en vue de la vente de ses activités historiques d'infogérance, Tech Foundations, à EP Equity Investment (EPEI), un fonds détenu principalement par l'homme d'affaires tchèque Daniel Kretinsky, se poursuivaient. Ces discussions portent notamment sur les "conditions pour libérer EPEI de son obligation d'entrer au capital" d'Eviden, entité qui regrouperait les activités non cédées.

Atos a également indiqué être en phase de vérifications, ou de "due dilligence", dans le cadre des négociations sur la vente éventuelle de ses activités de big data et cybersécurité (BDS) à l'avionneur Airbus.

"Aussi et compte tenu de l'évolution du contexte du marché, les conditions de réalisation du projet d'augmentation de capital avec droits préférentiels de souscription de 720 millions d'euros ne sont plus réunies et l'engagement de garantie accordé par BNP Paribas et JPMorgan n'est plus en vigueur", a indiqué Atos.

"Atos informera le marché en temps utile de l'avancée des discussions avec ses banques, de son nouveau plan de refinancement, de ses projets de cession, ainsi que de la possible évolution de sa structure de capital qui pourrait entraîner une dilution des actionnaires existants, en fonction de l'accord sur la structure de refinancement", a ajouté le groupe.

-Alice Doré, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 90; adore@agefi.fr ed: VLV

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