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PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le groupe de services numériques en difficulté Atos a annoncé lundi prendre note des propos tenus par le représentant de son actionnaire Onepoint, David Layani, au sujet d'un plan de redressement, tout en précisant que le spécialiste de la transformation numérique n'avait pas présenté de tel projet à son conseil d'administration.
Dans un entretien accordé au Figaro et publié dimanche, David Layani a présenté un plan de redressement pour Atos qui exclurait notamment tout projet de cession.
"Ces propos n'engagent pas la société et son conseil d'administration", a indiqué Atos dans un communiqué. "Le plan de Onepoint n'a pas été présenté au conseil d'administration de la société qui, si et quand il le sera, pourra l'analyser et communiquer en temps voulu sur sa position", a précisé Atos.
OnePoint, dont David Layani est président et fondateur, détient plus de 11% du capital d'Atos.
En Bourse, l'action Atos salue ces annonces lundi. A 9h45, le titre s'adjugeait 4,5% à 1,84 euro. Depuis le début de l'année, le cours d'Atos a perdu environ 75%.
Cet entretien "ne modifie pas la donne sur le dossier Atos, chacun cherchant à avancer ses pions dans un contexte de très faible visibilité", indiquent les analystes d'Invest Securities. "La seule certitude aujourd'hui, c'est que les actionnaires seront massivement dilués au regard d'une capitalisation boursière tombée sous le seuil des 200 millions d'euros" et d'un endettement élevé, ajoutent-ils.
De leur côté, les analystes de Société Générale ont réduit lundi leur recommandation sur le titre Atos de "conserver" à "vendre" et sabré leur objectif de cours de 10 euros à 0,20 euro.
Atos a par ailleurs indiqué qu'il dévoilerait mardi matin ses résultats de l'exercice 2023 et ce qu'il appelle les "prochaines étapes", sans fournir d'autre indication.
Initialement prévue le 29 février, la publication des résultats 2023 du groupe a déjà été repoussée à deux reprises, après la fin des discussions portant sur une éventuelle cession de ses activités historiques d'infogérance, Tech Foundations, à EP Equity Investment (EPEI), un fonds détenu principalement par l'homme d'affaires tchèque Daniel Kretinsky, puis après l'arrêt des discussions avec l'avionneur Airbus concernant la cession des activités de big data et cybersécurité (BDS).
-Alice Doré, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 90; adore@agefi.fr ed: VLV
(Dimitri Delmond a contribué à cet article)
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