Les riches ont-ils les martingales que les pauvres ne possèdent pas ? Sous-entendez, les investisseurs institutionnels disposent-ils d’outils que les investisseurs privés ne connaissent pas ? Lorsque l’on est une caisse de retraite ou une mutuelle santé, il semble évident que l’on consacre un peu plus de temps et de ressources à la gestion de ses actifs que ne le fait la veuve de Montélimar.
Le principe de base toutefois demeure le même : on cherche la meilleure performance en limitant le risque, sans accorder plus d’importance au frais de gestion. C’est ce qui ressort de la dernière enquête annuelle de l’OFGRI, Observatoire Français de la Gestion des Réserves des Investisseurs Institutionnels.
Pour sa dernière livraison, l’OFGRI a interrogé 55 institutionnels français représentant un total d’actifs de 388 milliards d’euros. En dépit du recul des marchés boursiers, les placements en actions continuent à rencontrer du succès. Leurs poids a légèrement reculé, s’établissant à 21% contre 24% l’année précédente, principalement en raison de l’effet marché.
Critères de choix
Toutefois, le gros des placements est allé sur les marchés obligataires et les TCN (titres de créance négociable), et ce à hauteur de 62%.
Concernant les critères de choix de leur partenaire, les institutionnels placent en priorité, parmi les 15 critères proposés, la capacité à assurer une régularité des performances. Ce critère vient donc bien avant le montant des frais de gestion financière qui arrive en 7ème position d’importance.
Deuxième critère déterminant : la capacité à contrôler le risque. Il semble bien que les institutionnels privilégient la sécurité et la prédictibilité à la perspective de gains importants mais hypothétiques. D’ailleurs, parmi les causes de rupture de la relation avec un partenaire financier, si les performances non satisfaisantes arrivent en première place, elles sont immédiatement suivies par le manque de clarté de la politique de gestion. Un reporting insuffisant apparaît comme un autre motif de rupture.
A l’opposé, la nationalité de la société de gestion ne semble pas être un critère décisif, arrivant en dernière position. De la même façon, l’existence de relations commerciales préalables ou la non-concurrence des domaines d’activité interviennent peu. Bref, le pragmatisme prévaut et on privilégie le résultat et l’efficacité sur l’ancienneté du fournisseur.
Demande d’informations
Concernant les OPCVM, les institutionnels sont demandeurs de plus d’informations. Par rapport à l’année précédente, ils sont moins nombreux à trouver qu’elle est suffisante en terme d’analyse de performance. De la même façon, le taux de satisfaction au niveau des commentaires de gestion a reculé, passant de 60% à moins de 50%.
Quant à la fréquence de l’information, elle est jugée insuffisante. Un point d’autant plus important que les institutionnels sont de plus en plus enclins à jouer la carte de la gestion alternative. Ils sont déjà près de la moitié à y recourir et la presque totalité d’entre eux pensent que la gestion alternative est appelée à se développer.
Attention toutefois à ne pas se précipiter tête baissée sur ce mode de gestion : moins de la moitié des institutionnels pensent qu’elle concernera plus de 5% de leurs actifs…
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